lundi 18 février 2013

Fifi la Safino

fifi la Safino par Jean Capdevielle

Le mot de l’éditeur : Fifi la Ŝafino de Catherine Arhex (éditions Osolasba) Fifi et moi, c’est une histoire d’amour. Au premier regard j’ai été séduit par le dynamisme du dessin, par les détails qui « font craquer » au fil des pages ou qui aident à la compréhension du texte. De l’aventure, de l’amour, de l’amitié, de la bagarre, de l’insolite à chaque page, tous les ingrédients pour une belle histoire. Quand j’ai rencontré Guy et qu’il m’a proposé une version espéranto, …j’ai souris ! Aujourd’hui ce qui était une « idée en l’air » est une réalité et ma permis de rencontrer l’espéranto, cette langue utopique, que j’ai découvert en faisant le va et vient entre les deux textes au cours du montage du livre. Fifi la Ŝafino est, presque malgré moi, devenu mon premier livre d’espéranto en tant que lecteur pour mon plus grand plaisir ! Cette version de Fifi s’inscrit dans un plus vaste projet de livres bilingues puisque une version en béarnais et une autre en basque devraient voir le jour en 2013. C’est avec plaisir que j’ai appris qu’une élève de Guy, gentille retraitée dynamique s’était mise à l’apprendre par cœur et l’avait récité en cours, à la grande joie du reste de la classe. Une question s’est alors imposée dans mon esprit : « Fifi la Ŝafino » un des rares livres de découverte de l’espéranto pour les petits et les grands ? Il me semble que la réponse est oui. Je tiens particulièrement à remercier Guy Camy pour la réalisation de ce projet et bien sur Catherine Arhex qui m’a permis d’éditer son travail.

Fifi la Safino par Guy Camy

Le mot du traducteur. Lors des salons du livre, j’ai souvent observé que les stands les plus visités sont ceux qui proposent des livres pour enfants, population qui ignore grandement l’existence de l’espéranto. Cette observation vaut également pour leurs parents ! Or, me semble t’il, la jeunesse est le levain de tout mouvement d’envergure. Par ailleurs, nul doute que mon apprentissage de l’espéranto, a été facilité par la lecture d’articles et de livres bilingues, ce en quoi notre bibliothèque n’est pas très riche, notamment à l’intention des jeunes enfants. Enfin, après six mois de sa jeune existence « Fifi la brebis», en français, est déjà un succès. Il m’a donc semblé que l’édition de « Fifi », en version bilingue, pouvait constituer à la fois : - un moyen de « glisser » dans les foyers, peut être même dans les écoles, un espéranto attractif et correct, accessible à un public francophone non initié. - un élément « déclencheur » incitant les lecteurs (jeunes ou moins jeunes) à s’intéresser à cette langue donc, à notre mouvement. Les témoignages reçus, dont en voici un extrait, sont très encourageants. Bravo pour cette nouvelle initiative. Je pense qu'un projet comme le vôtre est une des meilleures manières d'aborder le monde enseignant. Un livre bilingue pour enfants ! Bonega ideo. Ankaŭ ni gratulas pro la projekto. Le elekto de tiu libro estas tre trafa. L'idée de la présentation bilingue est une bonne idée. Ni ĝojas ke kelkaj esperantistoj laboras por diskonigi Esperanton al la infanoj. Malfacila kaj rara laboro. Si j'étais sur un site de vente aux enchères (par exemple), je mettrais comme commentaires : produit impeccable, service impeccable ! La tuto (la teksto + la bildoj) estas tre agrabla. Les illustrations de ce livre sont vraiment magnifiques et les textes bilingues permettront aux plus jeunes de s’habituer à l’espéranto dès les premières années de lecture.