vendredi 3 décembre 2010
Le chant de l'île polaire
56 pages de bonheur polaire pour noël, c'est possible ? Voici mon nouveau livre qui ce veux une invitation au voyage. Ramons un peu au milieu des icebergs et côtoyons les renards polaires et autre...
Svalbard, Spitzberg, Spitsberg
mardi 23 novembre 2010
jeudi 11 novembre 2010
jeudi 14 octobre 2010
projet Népal, Kayak-Postal
Pour la première fois les deux auteurs seront ensemble pour dédicacer le Livre. Francis nous réserve un discours très spécial. Pour chaque livre vendu, un Euro sera versé aux ados qui cherchent à réunir l'argent pour aider à la construction d'une école là bas. Venez les soutenir. Ils préparent une buvette, vous pourrez vous restaurer en les soutenant financièrement.
jeudi 30 septembre 2010
De Nantes à 360° à l'Ouest c'est 55 Km
Cher amis Bretons je ne serais pas très loin de votre pays. Si vous avez envie de venir me rencontrer, Montjean sur Loire ce trouve à 55 kilomètres de Nantes direction Angers
mardi 28 septembre 2010
360° A L'OUEST 8 au 17 Octobre :
J'ai le plaisir d'être invité à ce Festival. J'y présenterai mon film sur le Spitzberg ainsi qu'une exposition photos. Le Film du kayak-Postal et ce sera le lancement du Livre le Kayak-Postal, Oloron-Paris en kayak. Bien sur il y aura mon premier roman Gérard le voyageur sans histoire et une mini exposition de mon matériel de navigation.
Je vous attend
dimanche 26 septembre 2010
Vas-y Xavier
Xavier Souchon est parti il y a 8 jours de Brest pour rejoindre Bordeaux. Il est à Saint Nazaire avec un coup de fatigue. Demain il repart vers la pointe Saint Gildas etc.. Si vous le croisez offrez lui l'hébergement ou faites un tour avec lui sur l'eau. Il n'a pas été gâté par la météo et un peu d'amitié c'est beaucoup d'énergie pour continuer plus loin. Je le rejoins ce Week-end vers La Rochelle pour lui offrir le deuxième livre du kayak-Postal (le premier à sortir de l'imprimerie est réservé pour une VIP) et naviguer avec lui certainement pour l'aider à passer Maumusson. S'il y en a qui veulent venir pourquoi pas. Laissez un commentaire je vous dirai quelque chose. ET puis bravo Xavier continue, tu as fait le plus dur.
mercredi 22 septembre 2010
Surprise Géante
Si vous passez près du Jardin Public d'Oloron sainte-Marie. Il y a une grosse surprise de ma part. Ca dure quinze jours voir moins. Profitez en.
jeudi 9 septembre 2010
Kayak Postal
Sortie officielle le 08 Octobre 2010: Vous redécouvrirez l'histoire de l'entreprise du Kayak-Postal et surtout vous vivrez le voyage de Jean en kayak(Des Pyrénées à Paris en faisant le tour de La Bretagne). 295 pages plus de 80 photos. Co-écrit par Jean Capdevielle et Francis Cha.
Pour commander dés à présent / Par chéque 19 Euros + 3.50 de Frais d'envoi à Jean Capdevielle, Osolasba, 30 rue Jean Mermoz 64400 Goes
jeudi 2 septembre 2010
mardi 10 août 2010
FNAC, gérard le voyageur sans histoire
mercredi 4 août 2010
Lurbe Saint Christau :
L’ancien relais de poste du XVIII siècle de Lurbe Saint Christau devenu l’Hôtel des Vallées vous invite à découvrir l’exposition de photos sur toiles « Regard sauvage sur le Haut-Béarn » de Jean Capdevielle. C’est dans le patio illuminé par son paon que vous découvrirez les trente-deux toiles au fil des balcons. L’exposition aurait pu s’appeler « Le jour qui dure un an ». Elle commence à l’aube du printemps pour finir son parcours sous la lumière de la pleine lune en hiver. Si vous arrivez au moment opportun, c’est au son du violon qui se balade de pièce en pièce et du haut de l’immense cèdre à la terrasse ombragée, que vous pourrez déguster un rafraîchissement au milieu de cette nature pleine de récits. Vous côtoierez Jean qui de sa plume a fait de l’hôtel un des cadres de son roman d’aventures « Gérard le voyageur sans histoire ».
Exposition du 01 Août au 01 Septembre 2010
(Faune, Flore, Paysage du Haut-Béarn)
Entrée libre 7 jours sur 7
Contact : 05 59 34 40 01
jeudi 15 juillet 2010
mardi 1 juin 2010
deuxième extrait
Gérard le voyageur sans histoire extrait2
Il parle avec nostalgie de l’ancienne époque. Avant la révolution, les ambassadeurs donnaient des réceptions ici. Les grands orchestres de rumba jouaient sur l’estrade. Les femmes aux longs cheveux, dans leurs robes du soir, dansaient. Le grand lustre de cristal de cinq cents bougies illuminait la pièce. Le cuisinier, un aventurier français, faisait tourner les fourneaux à grands coups de gueule, les vingt commis courraient dans tous les sens. Les serveuses aux yeux pétillants s’affairaient.
La señora Gimenez, la «comtesse» comme l’appelaient les gens de l’hôtel passait d’un endroit à l’autre avec les hommes les plus importants de l’île à son bras.
Lui, enfant des rues en guenilles, se dissimulait pour admirer les va-et-vient des uns et des autres. Cet univers de lumière et de paillettes le faisait rêver.
Un jour, la señora l’avait attrapé par le bras et l’avait envoyé prendre un repas à la cuisine, puis une douche. Une serveuse lui avait donné une chemise de coton rouge, un pantalon de lin, une paire de chaussures noires, vernies et trop petites. Depuis, il n’avait plus quitté la maison.
Il avait vu les Limousines partir, chargées de malles, vers l’Aéroport.
Les gens de la maison étaient renvoyés, faute de clients, dans les cris et les larmes. Un matin, le Français avait disparu.
Finalement, les soldats étaient venus. La comtesse les attendait. Elle était vêtue d’une grande robe noire. Elle brillait de mille reflets.
Ils étaient entrés les pieds couverts de boues, l’arme à la main, dans le désordre le plus complet, souillant le grand tapis rouge du hall.
Du haut de l’escalier, elle s’était mise à les apostropher leur demandant si leur mère les avaient éduqués aussi mal ou si c’étaient leurs armes qui les faisaient ressembler à des voyous.
La voyant descendre, ces hommes baissèrent les mitraillettes.
Entre deux rangées de soldats, n’osant pas la regarder, elle sortit la tête haute, le corps droit et le regard fier. Ils la suivirent la tête basse sans un mot.
Victor ne sachant pas où aller, resta et essaya de protéger les biens de l’hôtel en attendant le retour de la señora. Elle fut condamnée pour trahison envers l’état et fusillée. L’hôtel était tombé dans l’oubli. Il fut pillé plusieurs fois. Finalement, Victor l’avait rouvert.
Je m’assois à une table. En levant la tête, j’aperçois un crochet noir au centre d’une fresque. Il sort du nombril d’un ange peint sur la voûte du plafond.
La tête renversée en arrière, je rêve. Une mouche vient se poser sur mon crâne dégarni.
Le lustre pendu au crochet est hissé par deux nègres en burnous. Les cinq cents bougies viennent d’êtres allumées. Au fur à mesure qu’il monte, l’obscurité s’éclipse. L’ange qui protège les lieux apparaît. Les cristaux en s’effleurant tintent doucement. Sous la charge, les muscles tendus des deux hommes plient souplement. Leur rythme est lent mais régulier. Sans à coups, le lustre s’élève se balançant tranquillement.
Un musicien, sur l’estrade, accorde sa guitare, jouant un petit air guilleret.
Un saxophoniste et d’autres cuivres reprennent l’air, chauffant leurs joues.
Un sourire éclaire le visage du guitariste, une petite lumière brille dans ses yeux.
Il se tourne vers le percussionniste et fait un clin d’œil. Son regard se pose sur chacun des musiciens.
Il parle avec nostalgie de l’ancienne époque. Avant la révolution, les ambassadeurs donnaient des réceptions ici. Les grands orchestres de rumba jouaient sur l’estrade. Les femmes aux longs cheveux, dans leurs robes du soir, dansaient. Le grand lustre de cristal de cinq cents bougies illuminait la pièce. Le cuisinier, un aventurier français, faisait tourner les fourneaux à grands coups de gueule, les vingt commis courraient dans tous les sens. Les serveuses aux yeux pétillants s’affairaient.
La señora Gimenez, la «comtesse» comme l’appelaient les gens de l’hôtel passait d’un endroit à l’autre avec les hommes les plus importants de l’île à son bras.
Lui, enfant des rues en guenilles, se dissimulait pour admirer les va-et-vient des uns et des autres. Cet univers de lumière et de paillettes le faisait rêver.
Un jour, la señora l’avait attrapé par le bras et l’avait envoyé prendre un repas à la cuisine, puis une douche. Une serveuse lui avait donné une chemise de coton rouge, un pantalon de lin, une paire de chaussures noires, vernies et trop petites. Depuis, il n’avait plus quitté la maison.
Il avait vu les Limousines partir, chargées de malles, vers l’Aéroport.
Les gens de la maison étaient renvoyés, faute de clients, dans les cris et les larmes. Un matin, le Français avait disparu.
Finalement, les soldats étaient venus. La comtesse les attendait. Elle était vêtue d’une grande robe noire. Elle brillait de mille reflets.
Ils étaient entrés les pieds couverts de boues, l’arme à la main, dans le désordre le plus complet, souillant le grand tapis rouge du hall.
Du haut de l’escalier, elle s’était mise à les apostropher leur demandant si leur mère les avaient éduqués aussi mal ou si c’étaient leurs armes qui les faisaient ressembler à des voyous.
La voyant descendre, ces hommes baissèrent les mitraillettes.
Entre deux rangées de soldats, n’osant pas la regarder, elle sortit la tête haute, le corps droit et le regard fier. Ils la suivirent la tête basse sans un mot.
Victor ne sachant pas où aller, resta et essaya de protéger les biens de l’hôtel en attendant le retour de la señora. Elle fut condamnée pour trahison envers l’état et fusillée. L’hôtel était tombé dans l’oubli. Il fut pillé plusieurs fois. Finalement, Victor l’avait rouvert.
Je m’assois à une table. En levant la tête, j’aperçois un crochet noir au centre d’une fresque. Il sort du nombril d’un ange peint sur la voûte du plafond.
La tête renversée en arrière, je rêve. Une mouche vient se poser sur mon crâne dégarni.
Le lustre pendu au crochet est hissé par deux nègres en burnous. Les cinq cents bougies viennent d’êtres allumées. Au fur à mesure qu’il monte, l’obscurité s’éclipse. L’ange qui protège les lieux apparaît. Les cristaux en s’effleurant tintent doucement. Sous la charge, les muscles tendus des deux hommes plient souplement. Leur rythme est lent mais régulier. Sans à coups, le lustre s’élève se balançant tranquillement.
Un musicien, sur l’estrade, accorde sa guitare, jouant un petit air guilleret.
Un saxophoniste et d’autres cuivres reprennent l’air, chauffant leurs joues.
Un sourire éclaire le visage du guitariste, une petite lumière brille dans ses yeux.
Il se tourne vers le percussionniste et fait un clin d’œil. Son regard se pose sur chacun des musiciens.
dimanche 30 mai 2010
extrait : Gérard le voyageur sans histoire
Gérard le voyageur sans histoire extrait
La montée est raide, je souffle fort, mes pas sont courts. L’envie de redescendre me traverse l’esprit. Un vautour fauve croise le ciel. Mes pieds continuent sur la sente dans la pente vertigineuse. Le soleil n’est pas encore arrivé, il sera en haut avant moi. Un sanglier surpris s’en va, l’air vexé de sa propre peur, à travers les hêtres. Un renard saute du chemin et disparaît derrière un rocher. Des choucas volent en bande au gré des courants d’air sur les estives. Je ne sais qui joue avec quoi ? Cela semble si simple, leurs tonneaux et autres acrobaties, est-ce l’air ou eux qui dirige cette escadre ?
Je marche seul, transpirant abondamment, voir allègrement. Il n’y a pas plus de neige à la cime que de cheveux sur le sommet de mon crâne. Enfin j’y suis, la plaine immense se révèle à l’instant où le premier rayon de soleil me réchauffe. Une bouffée de bonheur entre en moi. Plus aucune barrière ne bloque ma vision qui s’en va loin, tout au bout de l’horizon. L’herbe est bien verte, des fleurs commencent à éclore tout doucement, timidement, comme si elles craignaient encore le retour du froid de l’hiver.
C’est beau, l’air est cristallin, le ciel est pur. Deux petits nuages blancs sont dans un coin l’un à côté de l’autre comme s’ils ne voulaient déranger personne. Derrière moi les pics sont encore enneigés et scintillent. Je cherche la Dame Blanche pour m’amuser, et voit la forme d’une princesse qui dort. Sa silhouette drapée d’une grande robe blanche laisse entrevoir sa tête ornée de longs cheveux bruns, ses seins, son ventre, ses pieds. Majestueuse, elle change ses atours en fonctions des saisons et de la lumière.
Je ne l’avais jamais vu alors qu’elle est là depuis des millénaires.
Un souffle d’air me fait tressaillir. Je change mon polo, passe un pull en laine polaire, sors un thermos de café et un sandwich que l’on m’a préparé à l’hôtel pour casser la croûte. Tout en mâchant, mon regard se tourne vers la grande forêt du Bager. J’ai l’impression de ne l’avoir jamais observée. Elle me semble toute neuve. C’est peut être la rosée du matin qui la rend si belle. Sur ma gauche, je vois deux grands arbres tout jaunes. Mes sens reviennent sur ce pain si croustillant dans lequel un bon fromage de brebis doré se trouve.
Mes yeux qui semblent plus rapides que mon esprit repartent vers ces deux points jaunes entrevus un bref instant. Le haut d’une falaise me gêne pour voir tout autour. Je me déplace sur une courte distance, et là, huit cents mètres plus bas, un immense visage apparaît.
Le front est une prairie où paissent des chevaux. Les cheveux sont verts éclatants. Les deux bouquets d’arbres jaunes, des mimosas, sont les yeux. Le nez est blanc. Les joues pétillantes sont presque orangées. La bouche bordeaux sourit. Du blanc laisse deviner les dents. De grands bouleaux dessinent le contour. La nature pourrait-elle dessiner cette peinture de maître elle-même ?
Je sais que c’est le travail de l’homme ou plutôt de Philippe Belengin. Mais l’humain fait partie du règne animal, de la terre, c’est elle qui l’a dirigé pour se parer d’une œuvre d’art à la grandeur de sa nature.
Mon étonnement grandit encore quand je m’aperçois que ce doux visage masculin est tourné vers une petite vallée en triangle qui dans beaucoup de civilisation est le symbole de la féminité. Le masculin regardant le féminin, déjà épris de sa beauté, qu’ily a-t-il de plus beau comme message ?
J’essaye de graver cette vision, sans succès. Cette image ne veut pas être photographiée. La pellicule ne peut pas l’emprisonner. Mes yeux voient le dessin, l’objectif cadre toujours trop loin, perdant les détails, ou trop près, perdant l’ensemble. Je ressens que tout est éphémère, et ne peut le saisir. A chaque seconde qui passe je m’énerve davantage. Seule ma mémoire le reverra. Je suis incapable de le ramener vers les autres. Ils devront le découvrir par eux-mêmes, en suivant ce sentier qui mène au sommet alors que la lumière du petit jour l’éclaire doucement.
La montée est raide, je souffle fort, mes pas sont courts. L’envie de redescendre me traverse l’esprit. Un vautour fauve croise le ciel. Mes pieds continuent sur la sente dans la pente vertigineuse. Le soleil n’est pas encore arrivé, il sera en haut avant moi. Un sanglier surpris s’en va, l’air vexé de sa propre peur, à travers les hêtres. Un renard saute du chemin et disparaît derrière un rocher. Des choucas volent en bande au gré des courants d’air sur les estives. Je ne sais qui joue avec quoi ? Cela semble si simple, leurs tonneaux et autres acrobaties, est-ce l’air ou eux qui dirige cette escadre ?
Je marche seul, transpirant abondamment, voir allègrement. Il n’y a pas plus de neige à la cime que de cheveux sur le sommet de mon crâne. Enfin j’y suis, la plaine immense se révèle à l’instant où le premier rayon de soleil me réchauffe. Une bouffée de bonheur entre en moi. Plus aucune barrière ne bloque ma vision qui s’en va loin, tout au bout de l’horizon. L’herbe est bien verte, des fleurs commencent à éclore tout doucement, timidement, comme si elles craignaient encore le retour du froid de l’hiver.
C’est beau, l’air est cristallin, le ciel est pur. Deux petits nuages blancs sont dans un coin l’un à côté de l’autre comme s’ils ne voulaient déranger personne. Derrière moi les pics sont encore enneigés et scintillent. Je cherche la Dame Blanche pour m’amuser, et voit la forme d’une princesse qui dort. Sa silhouette drapée d’une grande robe blanche laisse entrevoir sa tête ornée de longs cheveux bruns, ses seins, son ventre, ses pieds. Majestueuse, elle change ses atours en fonctions des saisons et de la lumière.
Je ne l’avais jamais vu alors qu’elle est là depuis des millénaires.
Un souffle d’air me fait tressaillir. Je change mon polo, passe un pull en laine polaire, sors un thermos de café et un sandwich que l’on m’a préparé à l’hôtel pour casser la croûte. Tout en mâchant, mon regard se tourne vers la grande forêt du Bager. J’ai l’impression de ne l’avoir jamais observée. Elle me semble toute neuve. C’est peut être la rosée du matin qui la rend si belle. Sur ma gauche, je vois deux grands arbres tout jaunes. Mes sens reviennent sur ce pain si croustillant dans lequel un bon fromage de brebis doré se trouve.
Mes yeux qui semblent plus rapides que mon esprit repartent vers ces deux points jaunes entrevus un bref instant. Le haut d’une falaise me gêne pour voir tout autour. Je me déplace sur une courte distance, et là, huit cents mètres plus bas, un immense visage apparaît.
Le front est une prairie où paissent des chevaux. Les cheveux sont verts éclatants. Les deux bouquets d’arbres jaunes, des mimosas, sont les yeux. Le nez est blanc. Les joues pétillantes sont presque orangées. La bouche bordeaux sourit. Du blanc laisse deviner les dents. De grands bouleaux dessinent le contour. La nature pourrait-elle dessiner cette peinture de maître elle-même ?
Je sais que c’est le travail de l’homme ou plutôt de Philippe Belengin. Mais l’humain fait partie du règne animal, de la terre, c’est elle qui l’a dirigé pour se parer d’une œuvre d’art à la grandeur de sa nature.
Mon étonnement grandit encore quand je m’aperçois que ce doux visage masculin est tourné vers une petite vallée en triangle qui dans beaucoup de civilisation est le symbole de la féminité. Le masculin regardant le féminin, déjà épris de sa beauté, qu’ily a-t-il de plus beau comme message ?
J’essaye de graver cette vision, sans succès. Cette image ne veut pas être photographiée. La pellicule ne peut pas l’emprisonner. Mes yeux voient le dessin, l’objectif cadre toujours trop loin, perdant les détails, ou trop près, perdant l’ensemble. Je ressens que tout est éphémère, et ne peut le saisir. A chaque seconde qui passe je m’énerve davantage. Seule ma mémoire le reverra. Je suis incapable de le ramener vers les autres. Ils devront le découvrir par eux-mêmes, en suivant ce sentier qui mène au sommet alors que la lumière du petit jour l’éclaire doucement.
jeudi 27 mai 2010
Soirée voisins et plus
Le premier Juin avec la mairie de Goes nous organisons la projection Du vol du goéland (Arctique) du Kayak-Postal. Nous discuterons autour de mon livre et de mes voyages.
Bref une soirée rare puisque je n'ai pas présenté les films ensemble depuis trois ans.
C'est ouvert à tous (enfant compris) gratuit et c'est Mardi 1 Juin à 20h30 à la maison pour tous à Goes
Bref une soirée rare puisque je n'ai pas présenté les films ensemble depuis trois ans.
C'est ouvert à tous (enfant compris) gratuit et c'est Mardi 1 Juin à 20h30 à la maison pour tous à Goes
Début du roman
Gérard le voyageur sans histoire
Un homme marche. Il passe d’une tache de lumière à une tache d’ombre. Les traces de ses pieds s’effacent, lentement balayées par le vent. Le soleil se lève, les ombres sont longues.
A petits pas, il chemine, s’éloignant peu à peu. Il se fond dans l’espace, montant vers un sommet qui n’existe pas.
Son Coeur bat : thum, thum, thum. Il résonne.
L’air lui manque. Ses pieds nus s’enfoncent dans le sol mouvant.
Silence, silence : le marcheur écoute son cœur.
Les couleurs de son univers sont orange, bleu et ombre, pas de nuages à l’horizon.
Ses jambes fléchissent sous l’effort. Comme de l’eau, la substance orange passe sous ses ongles. Sa salive s’assèche, des particules pénètrent dans sa gorge. Sa sueur n’est plus que solide. Le souffle court, il s’arrête.
Autour de lui, tout est vide.
Ce vide envoûtant. Vous écrase. Vous piétine. Il tend son oreille. Il n’y a plus de son.
Il s’abandonne, se replie sur lui-même, se couche et attend.
Le sable se répand sur son corps. Doucement son aspect change, il disparaît, son être devient poussière. Il s’efface, sans laisser de traces. Sa main se lève vers le ciel. Lentement il redescend son bras et l’enfouit. Il a disparu de la surface.
Ses yeux indigo s’ouvrent. Son corps se charge d’énergie. Il ne peut le voir mais le sent qui le prend, le pénètre, le palpe, le caresse, le guérit, le transporte, traversant les pores de sa peau, troublant tous ses sens. Sa mâchoire bouge, un sourire cristallin, enfantin, illumine son visage.
Il rit, crachant du sable il se relève et se met à danser. Il est juste heureux.
Lentement, il fait demi-tour et essaye de retrouver ses traces. Le vent est apparu et a effacé ses pas. L’homme a tellement marché que son chemin n’existe plus. Il s’est égaré. Il hurle.
Son parcours s’arrête là.
Les étoiles brillent dans un ciel bleu nuit, quelques chauves-souris volent à la poursuite d’insectes. Un rayon de lune traverse une fenêtre, éclairant une chambre. L’air fait voleter le rideau. Entre les murs crème, un vieux ventilateur tourne. Il couine doucement, usé par les années.
Je transpire et remue dans mon sommeil. Je tends mon bras, les doigts ouverts. Mes yeux s’entrouvrent. Lentement, je me tourne de l’autre côté, un sourire aux lèvres.
Un rouge-gorge, haut dans le ciel, pique vers lui. Une fleur dans le bec, il volette de dune en dune. Les yeux indigo ne le quittent plus et mécaniquement les pieds reprennent la route un pas après l’autre. La trace s’allonge. Dans un rayon de soleil l’oiseau disparaît.
Je souris tout à mes rêves, doucement ma main passe sur mon visage.
Les ombres raccourcissent. Une fleur sur la dune se balance. Une main se penche et la ramasse. A travers son regard il n’y a plus d’hésitation, cette petite plante est une trace de vie si grande, l’espoir rafraîchit son cœur sous ce soleil de plomb.
Un homme marche. Il passe d’une tache de lumière à une tache d’ombre. Les traces de ses pieds s’effacent, lentement balayées par le vent. Le soleil se lève, les ombres sont longues.
A petits pas, il chemine, s’éloignant peu à peu. Il se fond dans l’espace, montant vers un sommet qui n’existe pas.
Son Coeur bat : thum, thum, thum. Il résonne.
L’air lui manque. Ses pieds nus s’enfoncent dans le sol mouvant.
Silence, silence : le marcheur écoute son cœur.
Les couleurs de son univers sont orange, bleu et ombre, pas de nuages à l’horizon.
Ses jambes fléchissent sous l’effort. Comme de l’eau, la substance orange passe sous ses ongles. Sa salive s’assèche, des particules pénètrent dans sa gorge. Sa sueur n’est plus que solide. Le souffle court, il s’arrête.
Autour de lui, tout est vide.
Ce vide envoûtant. Vous écrase. Vous piétine. Il tend son oreille. Il n’y a plus de son.
Il s’abandonne, se replie sur lui-même, se couche et attend.
Le sable se répand sur son corps. Doucement son aspect change, il disparaît, son être devient poussière. Il s’efface, sans laisser de traces. Sa main se lève vers le ciel. Lentement il redescend son bras et l’enfouit. Il a disparu de la surface.
Ses yeux indigo s’ouvrent. Son corps se charge d’énergie. Il ne peut le voir mais le sent qui le prend, le pénètre, le palpe, le caresse, le guérit, le transporte, traversant les pores de sa peau, troublant tous ses sens. Sa mâchoire bouge, un sourire cristallin, enfantin, illumine son visage.
Il rit, crachant du sable il se relève et se met à danser. Il est juste heureux.
Lentement, il fait demi-tour et essaye de retrouver ses traces. Le vent est apparu et a effacé ses pas. L’homme a tellement marché que son chemin n’existe plus. Il s’est égaré. Il hurle.
Son parcours s’arrête là.
Les étoiles brillent dans un ciel bleu nuit, quelques chauves-souris volent à la poursuite d’insectes. Un rayon de lune traverse une fenêtre, éclairant une chambre. L’air fait voleter le rideau. Entre les murs crème, un vieux ventilateur tourne. Il couine doucement, usé par les années.
Je transpire et remue dans mon sommeil. Je tends mon bras, les doigts ouverts. Mes yeux s’entrouvrent. Lentement, je me tourne de l’autre côté, un sourire aux lèvres.
Un rouge-gorge, haut dans le ciel, pique vers lui. Une fleur dans le bec, il volette de dune en dune. Les yeux indigo ne le quittent plus et mécaniquement les pieds reprennent la route un pas après l’autre. La trace s’allonge. Dans un rayon de soleil l’oiseau disparaît.
Je souris tout à mes rêves, doucement ma main passe sur mon visage.
Les ombres raccourcissent. Une fleur sur la dune se balance. Une main se penche et la ramasse. A travers son regard il n’y a plus d’hésitation, cette petite plante est une trace de vie si grande, l’espoir rafraîchit son cœur sous ce soleil de plomb.
mardi 18 mai 2010
lundi 17 mai 2010
mercredi 12 mai 2010
15 Mai Dédicace
jeudi 6 mai 2010
Préface de Gérard le voyageur sans histoire
PRÉFACE
L’espèce voyageuse est variée et possède de nombreuses sous-espèces.
La plus commune, la plupart du temps grégaire, ne manque rien des beautés de la terre (lagune de Venise, ruines de Pompéi, jardins du Tivoli, cirque de Gavarnie...).
Elle vient constater que la réalité ressemble à ce qui est décrit dans les guides. Elle fait tout pour illustrer la phrase de Sacha Guitry : «En somme, je m’aperçois que les voyages, ça sert surtout à embêter les autres, une fois que l’on est revenu».
D’autres, migrent dans de gros avions vers le soleil, le sable et les perversions moins chères et moins dangereuses qu’à domicile.
D’autres encore, farouches individualistes, se retrouvent avec d’autres farouches individualistes pour grimper, sauter, glisser, pagayer, fumer dans des lieux parfois non signalés dans les guides.
L’espèce blogue, photographie, filme, publie des livres et fait des conférences pour raconter l’histoire de son voyage.
Et puis, il y a ceux qui sont en voyage pour être avec eux-mêmes, pour vivre dans le prévu et l’imprévu, pour rencontrer des gens.
Gérard, par exemple , nous raconte son ailleurs par des historiettes: comment il se ramasse une valise sur la tête et ce qui s’ensuit ; comment il explore une agence pour l’emploi et le courage dont il faut faire preuve dans ce mi¬lieu ; comment M. Belengin a perdu sa femme décapitée par une porte de métro ; comment il chasse l’éléphant avec Lord Brighton, comment on fait pour se débarrasser de Gaston, un facteur béarnais sournois…
Vivre des historiettes, ici ou là-bas, et si c’était ça, l’art du voyage ?
Francis CHA
L’espèce voyageuse est variée et possède de nombreuses sous-espèces.
La plus commune, la plupart du temps grégaire, ne manque rien des beautés de la terre (lagune de Venise, ruines de Pompéi, jardins du Tivoli, cirque de Gavarnie...).
Elle vient constater que la réalité ressemble à ce qui est décrit dans les guides. Elle fait tout pour illustrer la phrase de Sacha Guitry : «En somme, je m’aperçois que les voyages, ça sert surtout à embêter les autres, une fois que l’on est revenu».
D’autres, migrent dans de gros avions vers le soleil, le sable et les perversions moins chères et moins dangereuses qu’à domicile.
D’autres encore, farouches individualistes, se retrouvent avec d’autres farouches individualistes pour grimper, sauter, glisser, pagayer, fumer dans des lieux parfois non signalés dans les guides.
L’espèce blogue, photographie, filme, publie des livres et fait des conférences pour raconter l’histoire de son voyage.
Et puis, il y a ceux qui sont en voyage pour être avec eux-mêmes, pour vivre dans le prévu et l’imprévu, pour rencontrer des gens.
Gérard, par exemple , nous raconte son ailleurs par des historiettes: comment il se ramasse une valise sur la tête et ce qui s’ensuit ; comment il explore une agence pour l’emploi et le courage dont il faut faire preuve dans ce mi¬lieu ; comment M. Belengin a perdu sa femme décapitée par une porte de métro ; comment il chasse l’éléphant avec Lord Brighton, comment on fait pour se débarrasser de Gaston, un facteur béarnais sournois…
Vivre des historiettes, ici ou là-bas, et si c’était ça, l’art du voyage ?
Francis CHA
mercredi 5 mai 2010
C'est partis
Bonjour, le voici ce premier roman. Avec une préface de Francis Cha il vous amènera du désert, à Cuba, au fin fond du Béarn en passant par Londres et Paris. De l'humour et plein d'énergie.
Vous pouvez le commander à : Jean Capdevielle éditions Osolasbas 30 rue Jean Mermoz 64400 Goes.
Le prix est de 15 euros plus 3.50 de frais de port.
Mentionnez bien votre adresse c'est utile pour le recevoir
vendredi 23 avril 2010
jeudi 15 avril 2010
mercredi 31 mars 2010
vendredi 26 mars 2010
mercredi 10 mars 2010
Vernissage ce soir
Vernissage del'exposition du printemps des poètes ce soir à 18 heures hall de la salle Jéliotte. Avec les menbres de Regardons, les autres artistes, Sophie Sérougne nous interprètera une berceuse à Cappella j'en ai déjà la chair de poule. Sa voix va certainement rompre le cristal des verres où l'on vous servira le petit Jurançon qui va bien. L'exposition ce finis le le 14 alors venez nombreux
mardi 2 mars 2010
exposition printemps des poètes Oloron
dimanche 28 février 2010
conférence discussion à 15 heures
mardi 23 février 2010
Le vol du Goéland
Le vol du goéland, Spitzberg
envoyé par jeanlours. - Découvrez plus de vidéos d'animaux.
Vous pourrez le découvrir au centre Bosquet à partir du 26 Février et au photo-troc le 07 mars
mardi 16 février 2010
lundi 1 février 2010
Phototroc 2010
vendredi 22 janvier 2010
BONNE NOUVELLE
EXPOSITION ET PLUS : Une sur le Spitsberg à Pau au centre Bosquet, une présentation de film avec le vol du Goéland et Léonardo, le vautour bio-nettoyeur au palais baumont à Pau, et une dernière pour le printemps des poètes à Oloron et le tout sera début Mars
lundi 18 janvier 2010
vautours sous un autre regard, danses avec eux
J'ai eu la chance de les côtoyé du petit jour à la nuit pendant une semaine voici le résultat.
vendredi 15 janvier 2010
je l'ai retrouvé au fond d'un carton
excusez moi, mais il es mignon non. Sinon je sais que la vidéo est nule. C'est pour moi la louche de plomb du truc le plus naze...
jeudi 7 janvier 2010
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